Le risque est réel : via la réforme du chômage, des partis du gouvernement envisageraient de limiter dans le temps les allocations de chômage pour les travailleur·euses des arts.

Ceci va à l’encontre de l’accord gouvernemental qui garantit noir sur blanc le maintien des exceptions pour cette catégorie de travailleur·euses intermittent·es et souvent précaires.

Pour la FEAS, cette menace représente une attaque de plus contre le secteur culturel, pourtant essentiel. « Concrètement, supprimer le statut d’artiste revient à supprimer des milliers de carrières, et à mettre en péril la création, la diffusion, le succès des artistes belges à l’international ainsi que l’accès de toutes et tous à la culture.« 

Rien que dans le secteur des arts de la scène en Fédération Wallonie-Bruxelles, des dizaines d’opérateurs culturels, plus de 10.000 emplois et 2,5 millions de spectateurs sont concernés.

À l’échelon national, l’ensemble du secteur culturel représente près de 5% du PIB et plus de 200.000 emplois.

C’est pourquoi la FEAS appelle le gouvernement fédéral à respecter l’accord conclu entre les partenaires de majorité. Car, comme le déclarait Winston Churchill en 1938, “les arts sont essentiels à toute vie nationale complète. L’État se doit de les soutenir et de les encourager.”