+ Documents complémentaires
- Le compte rendu intégral de la présentation des lignes directrices du conclave budgétaire relatif à l’ajustement du budget pour l’année 2025
- La sélection des extraits qui concernent directement notre secteur
À plusieurs reprises depuis le début de la mandature, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est engagé à sanctuariser le budget de la culture. La FEAS demande le respect de cet engagement.
Au regard des explications données en séance plénière du Parlement de la FW-B ce mercredi 23 avril, la FEAS comprend que les erreurs budgétaires, générant un dérapage supplémentaire de plus de 300 millions d’euros, proviendraient essentiellement du financement d’entités extérieures à la FW-B, mais dont le financement dépend considérablement de celle-ci.
Aucune mauvaise appréciation n’a été relevée pour la culture, déjà en mal de refinancement et en austérité structurelle depuis de trop nombreuses années.
En effet, dans le secteur des arts de la scène, nous sommes à l’os. Toute coupe budgétaire impacterait immanquablement et directement l’emploi.
Or le cadastre de l’emploi culturel en FW-B, qui vient d’être publié, indique entre autres que le secteur culturel représente plus de 101.500 emplois en Belgique francophone. L’emploi culturel salarié constitue 4,2% de l’ensemble des salariés de la FW-B. Soulignons encore qu’un artiste salarié perçoit en moyenne 12.888€ brut annuel (contre une moyenne, tous secteurs confondus, de 35.000€ brut annuel). En outre, et selon les chiffres de 2023, la culture couvre seulement 8,12% du budget total des dépenses de la FW-B.
La FEAS insiste sur la nécessité non seulement de préserver l’emploi, mais également la création et les lieux culturels afin de garantir l’accès de toutes et tous à la Culture et aux œuvres. Il est dès lors essentiel de ne pas mettre davantage en danger un secteur déjà considérablement fragilisé.
